for viola & piano, opus 54
for viola & piano, opus 54









Mezzo-soprano solo, choeur & orchestre
Mezzo-soprano solo, choeur & orchestre
Mass setting dedicated to Gordon Cawthorne, MBE.
Mass setting dedicated to Gordon Cawthorne, MBE.

Ivre d'Abyssinie
Ivre d'Abyssinie
Mezzo-soprano solo, choeur & orchestre
Mezzo-soprano solo, choeur & orchestre
Mezzo-soprano solo, choeur & orchestre
L'inconstance de Céphise... Paroles nomades...Les pêcheurs de sable...Les cendres du Nil...
Quatre chansons d'exil
Quatre chansons d'exil
Hölderlin lieder
for soprano & piano, opus 17

J’ai longtemps pensé que Friedrich Hölderlin était un auteur difficile à mettre en musique. Je me suis alors contenté pendant des décennies d’être un lecteur assidu et enthousiaste. Récemment, je me suis convaincu qu’il fallait se laisser séduire par cette langue étonnante où les expressions sont toujours justes et les images convoquées enivrantes. La nature est souvent glorifiée autant que la passion de l’écrivain pour les femmes ensorcelantes. D’une œuvre de jeunesse à un des derniers « signes » du poète schizophrène - accablé d'obsessions - consignés à même sa chemise, j’ai isolé trois textes pour établir un cycle pour soprano et piano. Dans ces trois lieder, la voix n’est plus un ruban mélodique soutenu par un instrument volubile, une causerie se fait sans hésitation mais, la soliste s’émancipe parfois de son appui pour soliloquer sur un souffle et une fragilité qui tente d’exhaler la profondeur des mots.
I have long thought that Friedrich Hölderlin was a difficult author to set to music. I therefore contented myself, for several decades, with being an assiduous and enthusiastic reader. Recently, I convinced myself of the need to let myself be seduced by this amazing language, wherein expressions always ring true and the images conjured are intoxicating. Nature is often glorified as well as the author’s passion for bewitching women. From an early work to one of the last ¨signs¨ of the schizophrenic poet - exhausted by his own misery - recorded on his own shirt, I have isolated three texts to establish a cycle for soprano and piano. In these three lieder, the voice is no longer a melodic ribbon supported by a voluble instrument; a dialogue flows seamlessly but the soloist breaks free to discourse alone on a breath and a fragility which strive to exhale the depth of the words.


Friedrich Hölderlin
An Louise Nast
Laß sie drohen, die Stürme, die Leiden
Laß trennen - der Trennung Jahre,
Sie trennen uns nicht!
Sie trennen uns nicht!
Denn mein bist du! Und über das Grab hinaus
Soll sie dauren, die unzertrennbare Liebe.
O! wenns einst da ist,
Das große selige Jenseits,
Wo die Krone dem leidenden Pilger,
Die Palme dem Sieger blinkt,
Dann, Freundin - lohnet auch Freundschaft -
Auch Freundschaft - der Ewige.
VARENNES Maison natale de Friedrich Hölderlin